A propos du VTTAE
La nouvelle pratique du VTT à Assistance Électrique (VTTAE) se développe inexorablement depuis une décennie, dans le club comme partout ailleurs.
Bien que différente dans l’approche Vélo de Montagne, nous accueillons évidemment les VTTAE dans la mesure où leurs pilotes sont responsables, autonomes, respectent le sentier, et les autres usagers.
Les itinéraires que nous pratiquons impliquent régulièrement des poussages, voire de courts portages, et ne sont donc pas toujours qualifiés pour la pratique du VTTAE. Tout comme pour une sortie vélo classique, il est donc important de bien évaluer son niveau physique et technique, sa maitrise et ses limites tout comme celles de son matériel et la bonne gestion de sa batterie.
Même si les deux pratiques engendrent inévitablement des écarts, principalement dans les montées, nous avons jusqu’à maintenant réussi à maintenir la mixité dans nos sorties, avec un principe inaltérable : on s’adapte au rythme du moins rapide dans le groupe.
Ce principe n’empêche pas des sorties plus ou moins “engagées”, physiquement et/ou techniquement, mais celles-ci sont toujours détaillées à l’avance, afin que chaque participant potentiel puisse évaluer si la proposition correspond bien à son niveau.
VTTAE : Législation en vigueur et position du club
La norme Européenne de janvier 2012 est claire et précise : les cycles à assistance électrique doivent être dotés d’une puissance nominale continue maximale de 0,25 kW. L’alimentation est réduite progressivement, et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/h, ou si le cycliste arrête de pédaler. Dès lors que ces valeurs sont dépassées, le véhicule est considéré comme un cyclo-moteur.
La position du club est alignée à celle de la MBF sur ce sujet :
Pour nous, la réglementation édictée par AFNOR concernant le VTTAE, si elle est respectée, est adaptée à un VTT durable et responsable. En effet, nous considérons qu’une vitesse de 25 km/h ne constitue pas un risque accru d’érosion des sentiers, ni un danger pour les autres usagers (VTT sans assistance, piétons, …).
Toutefois, il est important de veiller à l’évolution des pratiques et du matériel. Pour cela, chacun des acteurs du VTT (fédérations, industriels, …) doit sensibiliser les pratiquants. La part des fabricants sera importante en ce sens.
A termes, le risque serait, si la réglementation n’était pas respectée par les pratiquants, que la confusion entre VTTAE et moto électrique apparaisse, et ainsi nuise à la cohabitation sur les sentiers. C’est donc l’image du VTT dans son intégralité qui pourrait être mise à mal.
En tant qu’acteur du VTT, notre association a donc une responsabilité à faire passer ce message auprès de ses membres, sympathisants et usagers des sentiers.
Référence : MBF – A quoi tient l’avenir du VTTAE ?