Digne-c’est-Bien
Tout commence 1 mois auparavant par une proposition de mon collègue Bruno que me propose de rejoindre son groupe d’électrifiés pour aller voir les terres noires de Digne.
1 mois plus tard il y aura bien Bruno et moi-même, mais avec 4 membres de l’ASCVTT…
Une gîte moderne et original est trouvé à proximité, et après un repas préparé de main de maître par Ritter, les cartes (numériques) sont ouvertes car certes il est prévu de voir des terres noires, mais visiblement l’office du tourisme a omis sur son tracé no 26 les “Crêtes XL” si photogéniques. Après une demi-heure de recherche, les crêtes sont débusquées et sont greffées à la trace de départ via un bonus.
Réveil à 6h30, mais Marc est déjà debout depuis un moment, étant matinal de toutes façons et cette fois-là encore plus à cause d’un problème de centrage de clic-clac.
Nous lançons nos machines à 8h40 au niveau des termes. Une montée sur piste boisée au frais puis une 1ère descente assez quelconque nous amènent à Entrages.
Puis enfin apparaissent les premières terres noires ! Et aussi hélas le premier drame (il n’y en aura qu’un seul heureusement) : extermination d’un dérailleur quasi-neuf. Ritter se trouve éliminé en un claquement d’alliage d’aluminium.
C’était sans compter les Rilsan XL du sac de Bruno : après un raccourcissage de chaîne et quelques tâtonnements, nous créons le Spe Enduro single speed. Un vélo unique. Et une vitesse unique aussi.
Le fonctionnement de la suspension est préservé, et il n’y aura absolument AUCUN saut de chaîne pendant les 6h30 suivantes !
S’en suivent quelques kilomètres de piste et un sentier emprunté il y a bien longtemps par le raid des terres noires. Des sections sympathiques mais aussi beaucoup d’herbe haute.
Un plein d’eau chez l’habitant et c’est le moment du sandwich. On aperçoit au loin ce qui nous semble bien être la rampe de lancement des crêtes XL…
Le parcours prévu au départ incluait 2 boucles ; le bonus a été inséré dès le début histoire d’en avoir le coeur net.
Encore une peu de piste et là c’est l’éblouissement :
Le clou du spectacle arrive à la fin (normal) : c’est un virage à gauche bien raide suivi d’un fin cordon. Comme indiqué plus haut il n’y aura pas d’autre drame aujourd’hui.
S’en suivent 2 boucles bien moins risquées mais fort agréables, et 2 montées sur sentiers “style cross-country”.
On laisse Bruno, puis Ritter siester un moment, puis on perd Bruno avant de finalement récupérer Ritter… enfin chacun était à sa place en face de sa bière quelques heures plus tard.
Comme on dit en Espagne, la fin est “bueno bueno”, rapide et pas piégeuse, heureusement car avec quasiment 2200 m de montée dans les cuisses on est moins gaillard.
(il n’est pas impossible que le bas du sentier soit en partie sur une propriété privée… à l’insu de notre plein gré bien entendu).
Le lendemain, lever matinal de nouveau car la météo n’était guère prometteuse pour l’après-midi.
Nous montons au Cousson (via un bonus bien sûr). Une conversation un peu décousue avec un traileur emporté dans sa course nous embrouille… il y a en fait 2 Cousson. Etonnant.
Ce fût une sortie à la matinée (autrement appelée “anti-divorce” mais plutôt “anti-orage” ici) mais sans déchet. La descente est longue est variée, des pentes herbues du Cousson aux singles secs et rapides du bas. Et sans ennui mécanique majeur, avec seulement le câble de ma tige de selle qui a le bon goût d’attendre la descente pour casser.
On profite (comme la veille au soir d’ailleurs) de la réouverture des restos pour apprécier un bon tartare-frites-bière.
On reviendra certainement titiller les crêtes XL, avec cette fois-là une meilleure connaissance du secteur qui permettra un itinéraire optimisé.
Samedi : terres noires : 55 km 2200 m
Dimanche : Cousson : 27 km 1100 m
Participants : Bruno, Sébastien, Marc B, Renaud, Ritter, Kristof
à part les pates préparées par Ritter et son dérailleur en plastoc, le reste devait être bien en effet…