Un petit jaune, une grenadine et beaucoup d’eau
Eric me propose de valider avec lui une trace du côté de Puget/Argens, avant de la proposer au Club.
Point météo à 6h30 ce matin, rien de sec prévu et de toutes façons, tu regardes par la fenêtre et tu vois qu’il pleuviote.
Ca nous fait ni chaud ni froid pour le moment .On charge les vélos, sur l’autoroute c’est pluie battante, et alors ? Au lointain vers l’ouest on croit voir une éclaircie, le pouvoir de l’imagination n’a pas de limite pour de vaillants (fous, déglingués, inconscients) vététistes.
On part toujours sous une petite pluie dans ce qui ressemble à l’ancien lit d’une rivière, ça grimpe mais c’est beau, on pousse un peu, on traverse quelques gués sans faire attention de ne pas mouiller nos pieds, ils sont déjà trempés, la pluie continue sa longue manœuvre de découragement, ça nous touche toujours pas.
Vient une longue piste, boueuse, humide et toujours montante.
On croise 2 chasseurs et de toute la journée on ne verra pas âme qui vive. Peut-être un signe à interpréter ? (Faut rester à l’abri ?)
S’ensuivent des singles, slalomant entre arbres et arbustes détrempés, toute cette flotte accumulée se déverse sur nos mains, nos genoux, nos pieds, nos épaules.
Douchés, crottés et frigorifiés on arrive à l’auto vers 15 heures.
Nos doigts proches de l’engelure auront du mal à remplir leurs fonctions (mettre des vêtements secs, enlever ses godasses et charger les vélos)
Eric a échappé de justesse à l’amputation des pieds .
J’espère que ce récit vous aura tiré un sourire, en fait on a quand même aimé cette journée, masochistes ? Non mais on avait la trouille que ce soit notre dernière journée de liberté avant la nouvelle variant(e) du possible confinement n° 3.
Images fournies par l’organisateur (Y’en a pas beaucoup à cause des conditions météo)
1050D+ pour 32km