Tût !Tût ! On est dans les Palutes

Tût !Tût ! On est dans les Palutes … Flûte ! Avec nos paluches … Zut ! On va scier d’la bûche … Chut ! C’est une rechute .

Sur la 202, à partir de Plan du Var les montagnes environnantes sont couvertes d’une pellicule de neige, on se pose des questions sur notre destination, puis têtes brûmées, on y va quand même .

Benoît – Christophe – François C – François – Antoine et son pote Sylvain – Marc La Ramène – Isabelle .

Ci-dessus la liste des valeureux, courageux, aventureux, motivés et pas frileux qui vont se retrouver à Puget-Théniers pour se rendre dans le mythique ravin des Palutes par une pistasse de 7km / 700 D+.

Un des buts aujourd’hui est de nettoyer ce sentier de la nature envahissante.

C’est donc armés de courage et de scies qu’on attaque la montée dans une ambiance hiver-automnale.

La piste voit s’étaler notre groupe avec les rapidos du mollet en tête et la fille à la queue. Plus on avance, plus la couche de neige est épaisse, ça devient pas facile par moment, peut-on remercier les chasseurs d’avoir dégagé la route avec leurs gros 4X4 ? En tout cas on entend des tirs tout proche et c’est pas rassurant dans ce brouillard.

Les couleurs de l’automne se mélangent avec celles  de l’hiver, et comme c’est rare et bien, c’est beau. Il fait même pas froid.

Arrivés à l’embranchement des palutes à midi pétante, le soleil nous éclaire et on optionne de se restaurer.

Décision est prise de ne pas continuer vers le plateau de Dina à cause de la hauteur de neige.

Christophe, ne craignant ni le froid, ni l’envie en profite pour nous montrer ses pectoraux.

Allez on attaque la descente…Au début sur la piste c’est assez laborieux, il faut pédaler fort et garder le cap, c’est un peu longuet. On admire le panneau posé là en l’honneur de débroussailleurs d’antan de l’ASCVTT. Faudrait le réactualiser de temps en temps, la liste est longue de ceux qui ont œuvré dans ce chemin.

On entre dans le bois, il y a encore un peu de neige, mais c’est assez drôle et plutôt agréable à rouler, les freins mouillés couinent, chantent, crient se plaignent et remplissent la nature de sons baroques et bizarres .

Chacun  son rythme, chacun son plaisir. On roule bien sur ce  fameux sentier.

On coupe, on scie, on dégage, on élague dans la joie et la bonne humeur…C’est plaisant, le temps est redevenu clément.

Arrivée aux autos coupés en deux… pas les véhicules, mais le groupe. Enfin, on fini regroupés au bar à 14 heures 30, ce qui empêche pas de tourner à la bière, au saucisson et aux chips; 

 

Merci à François pour cette belle sortie et aussi merci d’être resté avec moi durant toute la montée.