Alors la descente des palutes ?

Au programme de cet excellent calendrier 2015-2016, le col de rigaudon avec en bonus la descente des palutes, le tout au départ de Puget-Thénier. Ne partez pas trop tard, a conseillé Faf, si vous voulez finir avant  la nuit.

Panne de réveil ou gueule de bois, ce matin les excuses vont bon train. Retards donc groupages ratés donc rendez-vous final à Puget-Thénier.

 

A Puget, le chirurgien du cycle est déjà prêt pour l’opération: il doit remonter la TDS téléscopique de Frodon.  En cas d’échec, celui-ci  devra monter à sec. Gants mappa, vaseline (ou graisse graphitée), eNjoy a le doigté, en 20 minutes c’est remonté.

Mais 20mn à poireauter dans la fraicheur et l’humidité du var, ça nous a congelés. Asterism, en bon dernier en profite pour pointer le bout de son nez.

Départ retardé + versant humide le long du var =  on part à fond et à froid. Pas d’échauffement, portage direct, raide montée : ça pique, çà souffle, tout ça en PPP.

Un bout de piste plus tard suivi d’un joli portage dans les feuilles (çà promet pour la descente), on atteint la crête de Cavalliere et la pause céréales est méritée. On appréciera presque, en ce jour de voir un homme armé, chasseur embusqué, avec qui l’on peut discuter.

On bascule au soleil, et par un bout de route on rattrape le GR510 qui nous mène par un sévère portage jusqu’au col de rigaudon.

 

C’est là qu’on se pose, le cul dans les buis roussis (y a pas d’herbe), et panorama à 360° : c  bo !

 

Allez il est temps d’envoyer la musique, la descente de Rigaudon (*) nous attend, et puis faut pas traîner (si on veut faire la descente des palutes).  Et quelle danse de 1000D- !  départ un chouia technique avec 2/3 cailloux puis les cailloux disparaissent sous une énorme couche de feuilles (et gare aux cailloux qui dépassent). Passé les feuilles on change de terrain (aiguilles de pin) , avec un final superbe dans les terres grises, le tout avec des épingles, des travers, des relances. Un sentier nickel. Seule la bifurcation vers le GR, interdite pour  cause de passerelle HS nous aura ralenti.

Les commentaires de la descente à chaud:

• P* : « du technico-ludique comme dirait Bourriquet »
• Franco : « je me souviens maintenant, j’y suis passé y’a quelques années, mais quand… »
• Alex : « une descente digne d’un enduro »
• Frodon  : « j’ai tout passé sur le vélo (même le  gap) »
• Bourriquet : « pas trop le temps de prendre des photos, ça va plus vite qu’avec banana »

Bon il est 14h30, il nous reste 2h pour les palutes, qui est partant  ???

• Alex (je le sentais pas chaud le Alex) : « moi je veux bien mais il va falloir grimper vite car j’ai pas la frontale».
• Bourriquet : « moi je vous attend au café, j’ai un début de crampe »
• Astérism ou Franco :  « JJ a dit qu’elle était pas nettoyée la descente des palutes, donc faudrait pas monter 500m pour rien »
• Frodon (un guerrier ce Frodon) : « moi chui OK »

 

Alors cette descente des palutes ?

Réponse : « eh bien c’est en face, de l’autre côté du Var ! »

En attendant de savoir, on a terminé tranquille au bar.

DD

Les chiffres : ça dépend si on compte les palutes (ou pas)…

La trace

(*) Rigaudon : danse provençale à 2 temps