Tout est bon dans Chamoussillon
Ce fut l’une de mes premières belles randos au club et j’y reviens toujours avec grand plaisir et cette année encore, je me suis régalé.
La météo un peu capricieuse, la proposition un peu tardive de la rando font qu’on se retrouve a 2 (PY et Fluo) pour débuter l’ascension assez éprouvante vers la Cime de Chamoussillon. On a pas prévu de navette alors on se tape le meme parcours que l’enduro des portes du Mercantour, ie: montée sur route jusqu’à Chateauneuf puis piste/route jusqu’aux Tourres.
Une petite difference avec l’EPM, on a pas de ravito qui nous attend aux Tourres (mais on s’est pas farcit les 500m de D+ pour monter à Sauze non plus) avant d’attaquer la partie chiante en PPP jusqu’au Trotte.
On a déjà dépassé les 1000m de D+ et comme on est parti un peu tard, on passe à la cabane de Trotte vers 12h45 et on décide de monter un peu plus faut pour casser la croûte. Le ciel, qui oscillait entre grisaille et petites éclaircies, tourne au gris, le plafond nuageux s’abaisse, la fraîcheur et l’humidité sont bien présentes mais ça rend l’ambiance vraiment superbe dans les alpages dorées de cet fin d’été.
On attaque la spéciale avec un départ pas si simple dans les petits dévers qui rejoignent la fameuse ligne de crête grise ou on commence a vraiment lâcher les freins. L’enduro des Portes du Mercantour est passé par là le WE précédent, alors le sentier est tout propre, c’est juste parfait. Dans la foret de l’Invernive on est obligé de casser notre élan pour circuler au milieu d’un troupeau de mouton et ses chiens gardien plutôt sympathiques.
On attaque les premières épingles rapides et les travers ultra rapides jusqu’en bas. On se prend pour des tops pilotes. Avec Fluo, on mise tout sur le style et l’attitude à défaut d’aller très vite, mais quelle régalade.
Une fois à la route, on rejoint Villeneuve d’Entraunes par le “sentier valléen”, dixit Fluo et on remonte à Bante car on ne peut décemment pas rouler dans le coin sans faire les terres grises. D’autant plus qu’elles ont vraiment été bien retravaillées par l’organisation de l’enduro. La première compression est un peu bizarre, et c’est plus difficile de s’envoler sur le kicker qu’à l’accoutumée alors on s’écrase comme 2 grosses merdes à la réception. Ensuite ils ont installé des sauts “plus ou moins” impressionnants, et on évite soigneusement les plus gros.
La suite est connue, le mur de la mort, le S toujours aussi fun (surtout qu’il a plu la veille et le grip est juste fantastique), puis l’entrée dans le canyon a été avancée et ça donne une fluidité à ce passage vraiment top mais malheureusement c’est déjà la fin.
C’est limite si on veut pas remonter les refaire mais on a déjà fait 1400m de D+ alors les jambes sont un peu lourdes et on préfère aller faire de la récupération active au bar de Guillaumes.
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