Collective hivernale
Certes, il a neigé, certes il fait froid depuis quelques jours mais c’est pas une raison pour ne pas rouler. Ne voyant rien venir sur la mailing list, Ju (Fluo, pas Bozo-ne :razz:) propose timidement une petite rando dominicale au radome. Bien lui en a pris puisque entre Samedi 16h (heure de la propal) et Dimanche 9h30 (heure du rendez vous), les gens se sont motivés et on se retrouve à pas moins de 2 pour cette grosse collective hivernale.
9h30, donc au Bar (le village, je précise. Il est encore trop tôt pour attaquer), il fait encore bien frais (pour pas dire froid), les nuages hésitent juste au dessus du Radôme (un côté c’est gris, un côté c’est bleu), avec Julien, on se regarde et ca sent pas la grosse motiv mais bon maintenant qu’on est là, on va pas faire nos mijaurées alors qu’au même moment, plus à l’ouest, certains se prennent pour des spartiates. On empile les couches (de vêtement), et GO.
Petit échauffement par la route jusqu’à la carrière et ensuite on prend le sentier qui rejoint la piste du bois de Gourdon. Au bout de 5minutes, on a chaud, le ciel a choisi de passer au bleu. On croise Mr Chirstian Tabart qui attend son troupeau avec sa remorque. Le troupeau d’ailleurs on va pas mettre longtemps à le rencontrer. Il s’agit d’un groupe encadré par Greg, eux descendent et nous montons sur le même sentier. On se pousse pour les laisser passer (priorité aux parisiens, il faut bien qu’ils profitent un max de notre terrain de jeu tellement c’est pourri là haut :wink:). Bien entendu, comme la coutume le veut, on ne s’adresse pas un mot ni un regard. Ah non !!! c’est la coutume avec les routeux ça. C’est fou comme il est difficile d’obtenir un bonjour d’un mec (ou nana) à partir du moment où ils sont sur un vélo de route. Ca doit être de la jalousie car nous on s’amuse et on rigole :mrgreen:.
Bon du coup avec Ju, on était pas sur de pouvoir trouver la trace du parcours de l’enduro mais après le passage d’une dizaine de cochons, la trace devrait être beaucoup plus évidente (et je ne parle pas des cochons Théouliens, sinon le sentier aurait été complètement retourné).
On continue notre chemin, on rejoint la piste jusqu’au dessus de Gourdon puis on rattrape la route qui nous mène tout là haut sur la montagne, l’était un vieux chalet … oouupsss je m’égare, Hugues Aufray si tu nous lis. Un petit coup sur la piste des parapentistes, un coup de voie romaine, on est au parking et on attaque les rampes en béton. La neige fait peu à peu son apparition et la succession de gel dégel fait de belles plaques de glace où il faut éviter la faute pour arriver jusqu’en haut.
Au sommet, le ciel est dégagé, la vue est sublime, sur l’Estérel et sur le reste de la côte. On pose notre cul sur des cailloux soigneusement choisis pour éviter les crottes de moutons qui recouvrent intégralement le sol, on grignote rapido et c’est déjà l’heure de redescendre.
Sur le sentier, la neige a plutôt une bonne accroche et gomme quelques difficultés. Comme prévu on trouve la bifurcation de la spéciale d’enduro sans trop de problème. Ca tournicote en sous bois sur un sol bien meuble, c’est super fun. On arrive au départ des parapentes, c’est un poil plus engagé mais ça passe super bien puis c’est du connu dans la zone de l’Embarnier. On connait tellement qu’on à même pas tenter de passer en force, on était déjà à pieds quand le patou a fondu sur nous. Coup de bol c’est le plus sympa qui est venu à notre rencontre, du coup il nous a vite laisser repartir.
Depuis le temps que je passe par là, le sentier ne veut décidément pas changer, c’est toujours péter de cailloux jusqu’à l’entrée en sous bois où la c’est super fun sauf que c’est un peu gras alors faut pas se foutre au tas. Encore une fois, on ne peut pas passer à côté de la bifurcation de l’enduro qu’on se fait un plaisir d’emprunter. Et effectivement, ça vaut le coup c’est ludique, ça tourne, c’est rapide et ça déboule sur le sentier de montée jusqu’à la route.
On remonte un peu pour aller faire le bas du Bois de Gourdon et l’aqueduc du Foulon, pour du très très connu jusqu’au retour au Bar (toujours le vlllage) et les voitures où il fait un beau 15°C (ça c’est pour Marc).
Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux ! Où ceux qui s’aiment, vivent à deux ! 😀
Enjoy !