Transvésubienne 2013
Beaucoup disait que l’édition 2012 était exceptionnelle. Que dire de 2013? L’ASCVTT était au rendez-vous avec 5 participants. Et Alex, Fabienne, Fabrice, Jean et Remy arriveront au bout! Il faut remonter à 2009 pour un autre carton plein. Bravo à tous! Le depart a été avancée d’une demi-heure, certaines portes horaires retardées, la fin du parcours tronquée. Certes, mais il fallait bien ça dans ces conditions extraordinairement boueuses où même la neige s’est invité en début de course. Retour des participants sur une édition singulière….
Alex
« The » jour J est enfin arrivé, je vais enfin pouvoir me frotter au mythe que tout VTTiste redoute ou idolâtre : La TransV.
Arrivée à la Colmiane à 6h15, il y a beaucoup de monde, ça s’échauffe dans tous les sens et il fait froid (– 1°C au compteur de la voiture).
Je vais bien : aucun stress, je vérifie une dernière fois mon sac et mon spad (pneu, chaine, freins…etc.) tout est ok !
On s’avance vers le départ et là, comme un coup de fusil au ventre… cacamou qui veut sortir alors vite je file au WC et ! là ! Merde ! File d’attente … cacamou a frappé en masse…
L’opération WC finie, j’ai juste le temps de me placer sur la ligne de départ, je ne connais personne autour de moi et je me sens un peu seul et bizarrement aucun stress, juste heureux d’être là.
Le départ est donné et ça part fort. Il y a déjà des chutes sur les dévers herbeux qui me font bien rire… le ton est donné !
J’accompagne la masse sur la dfci, entre poussage et pédalage, j’arrive en haut de la madeleine, le paysage est grandiose, 20 cm de neige ont recouvert le travers du Col des 2 Caïres, on rentre dans une autre dimension : avec vue sur une file sur plusieurs kilomètres de riders qui veulent en découdre, alors même qu’une tempête de neige s’abat sur nous : c’est incroyable. Je rejoins Fabienne, je tape 2 ou 3 mots avec elle, mais je la sens stressée, je la passe, ensuite vient la descente dans la neige qui est vraiment au top ! Je me régale. Puis arrivée au 1er ravito : accueil chaleureux, je m’arrête, je recharge le camel puis mange 2 ou 3 trucs.
Go la descente ! la c’est le folklore !!! Je navigue entre descente déchainée et mode trottinette, le sentier est devenu une rivière de boue et les roches glissent, je cherche le grip dans la flotte.
Le sentier jusqu’à Gratteloup est plus roulant et m’offre un peu de repos.
Je roule bien jusqu’au Brec d’Utelle, ah ! Ce fameux BREC mais malheureusement bien nuageux : je suis presque déçu de n’avoir aucune vue sur le paysage – portage assez rapide pour arriver sur la descente dont le début est assez difficile, car la roche glisse beaucoup et par la suite c’est que du pur bonheur avec passage des 2 ponts à fond la caisse !
L’arrivée à Utelle fut moins drôle : rivière de boue, roches qui glissent beaucoup trop et les mecs devant, avançant à pied créent un bouchon. Moi, qui voulais prendre les fameuses marches de l’épingle : c’est raté…mais le public est là et les encouragements aussi et ça fait du bien.
Portage de la Madone : tout se passe bien et je monte vite et à l’arrivée, je suis bien, aucune crampe. En haut, il y a beaucoup de monde et les encouragements du public réchauffent le cœur, ma femme est là et je suis heureux.
Ravito Madone d’Utelle rapide de 5 minutes, bisou à ma moitie et go, c’est reparti.
La descente de la Madone ne me procure aucun plaisir car la roche boueuse et trop glissante oblige la plupart à descendre à pied tout le long – donc moitié à pied et le reste en vélo, le reste du parcours jusqu’à Pont du Cros ne fut que boue, rivière de boue, boue bien grasse et mecs à pieds ou en trottinant, qui bloquent le délire, c’est énervant mais c’est le jeu.
Dans une des dernières épingles avant l’arrivée sur la route de Pont de Cros, suite à une glissade sur des pierres, j’ai cru dire adieu à mes bijoux de famille… Ouille, Ouille ! J’ai mal aux… et toujours pas de crampes aux jambes…c’est bizarre !
Arrivée au portage de Levens : ça se passe assez rapidement, après avoir dépassé 2 ou 3 mecs, j’aperçois Fafoline qui semble en manque de motive.
Ravito 3 de Levens : ma moitie est là, qui fait de belles photos, je ravitaille vite et Fafoline arrive, mange, discute avec des copains et sa femme ça a l’air d’aller mieux pour lui. Je suis content et je lui lance avant de repartir : « bouge toi le cul et on se rejoint au Plan d’Arriou »
Le portage et le poussage jusqu’à la dfci du col du dragon se passent bien et toujours pas de crampes. Je commence à avoir mal au pied et la fatigue s’installe ; arrive la montée de la dfci, puis la descente de Colla bassa, qui elle aussi est un véritable torrent de boue, où je fais une belle glissade, qui est stoppée par une branche, qui tape alors mon épaule gauche. Les bras me tirent et ils sont lourds – la descente jusqu’au Plan d’Arriou est difficile.
Faf me double dans la descente et il m’attend pour le dernier check point, puis on roulera ensemble jusqu’à Aspremont.
Au ravito 4 d’Aspremont, Faf et moi voyons Jean, assis dans l’herbe, qui n’est pas en grande forme mais il s’accroche, il se fait soigner les pieds par un ami puis il repart aussitôt.
Le poussage du chauve et le travers se passe bien, zongo un peu moins : dés les 3 premières épingles, je ne sens plus mes bras (P’tain Alex ! faut faire plus de pompes ) et je vois un mec qui descend a pied et je le rejoins, car la fatigue est bien là, je ferais le reste a pied. Faf me double et on s’attendra en bas avec Jean pour finir la course ensemble. C’est bon pour le moral !
La jungle est inondée : encore que de la boue bien collante, puis le passage de la “rivière” est du pur délire, avec les 3 branches d’arbres en guise de pont. Je saute dans la rivière et je fais le passe vélo d’un coté à l’autre pour les copains.
A St André, on sprinte comme des malades en se prenant en aspiration comme des pros, jusqu’à la fin pour une arrivée en ligne, tous les trois. Dantesque !
J’ai fini cette TransV, avec une seule réco de la partie Utelle à Pont de Cros (en Janvier avec 1001 sentiers), le reste du parcours a été une pure découverte.
Je n’ai eu aucun problème mécanique, ni besoin d’assistance, je n’ai eu aucune crampe (oui ! bizarre !), le moral a été là jusqu’au bout et j’ai roulé à mon rythme tout le long sans rien lâcher.
Merci a ma femme et à ma fille pour leur soutien et leur patience.
Merci à Faf et Jean pour cette fin de course à 3, mémorable.
Merci à la communauté des 1001 sentiers, qui est une mine d’or pour leurs conseils d’experts depuis des générations et aux copains pour leurs soutiens.
Merci aux 4 challenges XMB, qui m’ont bien préparé psychologiquement et physiquement à cette TransV 2013 Extrême.
Merci au public passionné et aux bénévoles, qui nous ont supporté tout le long de cette épreuve.
Bravo à tous les participants, finishers ou pas ! C’était une TransV de ouf !
Maintenant place à une édition bien au sec ! Disons 2014 ?
Fabienne
Allez mon petit CR de cette journée mémorable d’hier.
Je monte samedi aprem récupérer Sev à Nice pour un covoiturage à la Colmiane (elle fera l’assistance de son cheri avec ma voiture et me redescendra ainsi celle-ci jusqu’à Nice), j’avais pas prévu de faire le prologue de toute façon, ca tombe bien il est annulé. Mais je sais que demain, quelque soit le temps, LA course sera maintenue.
Je retrouve Faf à la Colmiane, je rate le briefing mais on m’explique que demain tout le monde doit être en place dès 6h car ils feront partir les 3 vagues sans attendre 15 minutes. Cool nous on va gagner 10 bonnes minutes dans la 2e vague, par contre les explorers rapides vont vite me rattraper et ca risque de bouchonner… Avec toutes ces pensées en tête j’ai du mal à trouver le sommeil et passe une nuit quasi blanche.
Dimanche matin debout à 5h je sors mes bagages et le vélo en attendant Sev qui doit venir chercher mes bagages avec ma voiture, m**de elle a 5 minutes de retard, ca y est je stresse déjà (ha non ca fait depuis hier soir que je stresse en fait). Elle arrive, je fais quelques ronds sur la route histoire de faire un semblant d’échauffement puis me dirige vers la grille. Les performers ont pas l’air super pressée, la speakeuse s’époumone à appeler les premiers. Puis vient notre tour de se placer sur la ligne. Je me retrouve entre Jean et Faf avec Nadine pas loin. Vu la température j’ai mis une veste, Nadine a fait de même, bon choix. Les performers partent, ha Nadine enlève sa veste, bon ben on va faire pareil, ca caille.
Allez c’est parti, je connais pas du tout le départ, les autres filles m’ont expliqué qu’il y a une petite descente avant la grande montée mais je m’attendais pas à ce manège de virages relevés au départ, heu ca glisse, je suis pas à l’aise, j’ai l’impression qu’il y a au moins 1000 bikers qui me sont passé devant. Puis enfin la montée tant promise, j’essaye de monter à un rythme qui m’évite de vomir mais bon faut pas trainer quand même. Le tapis de neige sur lequel on évolue s’épaissit, on se suit sur un sentier pas très large, devant moi le gars pose le pied sans prévenir, m**de du monde à droite faut que je pose mon pied gauche, et m**de quelqu’un à gauche qui me fait tomber, bon ben ca y est j’ai gouté la neige fraiche… Je ferai 3 chutes débiles de ce genre dans cette montée à cause de la foule. L’ascension se poursuit puis on arrive dans le long travers plein de neige, ca avance pas vite, on en profite pour regarder le paysage puis je regarde la montagne au loin et voit une rangée de bikers, ha oui il est méga long ce travers!! J’entend derrière moi « tiens Fabienne », ca y est alexDH m’a déjà rattrapé, il commence à tchatcher mais je suis pas trop en état de parler, je sais pas si c’est le stress, la fatigue mais ca va pas, en plus il neige franchement, j‘y vois rien, bref j‘en chie. Dans les descentes je roule comme une mamie mais je me dis qu’au bout de 2-3h de course je vais finir par me détendre. J’arrive au col d’Andrion à 9h et quelques, finalement j’ai pas tant de retard sur mon planning de prévu, je ne m’arrête pas au ravito et enquille direct la descente, sur le coté des filles m’encouragent ca me donne la patate et la Dheuse qui sommeille en moi se réveille (sisi elle se réveille lors des XMBs il lui faut juste 2-3 heures d’échauffement LOL), la descente passe nickel malgré les racines mouillées et j’ai pas mal doublé. Ca y est je suis bien là. Dans un travers qui suit je m’arrête mettre du lubrifiant sur ma chaine car elle fait un bruit qui me plait pas et déjà que je me traine, pas envie de perdre du temps à réparer une chaine. Du coup je me refais doubler, ca y je stresse. Je repars et devant moi le gars se traine à mon gout, tiens là sur sa gauche ca doit passer, je tente et ma roue ripe sur la pierre et je me retrouve à dévaler le vide arrêtée par un arbre 3 metres plus bas, je me relève et regarde en haut, pourquoi ils sont tous blancs les gars qui me regardent? Je les rassure pas de bobo par contre je vais avoir du mal à monter mon bike. On m’aide à le remonter (super esprit merci!). Et je repars mais la confiance que j’avais pris dans la descente d’Andrion à pris du plomb dans l’aile… Portage du Brec puis la descente avec ses pierres recouvertes de boue humide. Bon ben j’en ferai pas mal à pied alors… Passée les épingles j’essaye de remonter sur le vélo mais c’est une vraie patinoire, même en essayant d’y croire, même en lachant les freins ca glisse à mort. Du coup je me crispe puis fini par faire pas mal de descente à pied avec comme seul moment de plaisir Castel Gineste qui est un plaisir à rouler après la pluie. Descente vers Utelle, je regarde l‘heure il est 11 heures passées, j‘ai perdu beaucoup de temps, on me bippe puis on m’annonce que la porte de Pont de Cros est rallongée de 40 minutes. Yes, allez on va essayer au moins de passer la porte de Pont de Cros et après je pourrais arrêter mon calvaire. Montée à la Madone, Seb est là, il est au top: photos, lavage du vélo, lubrification de la chaine, pendant ce temps je change de poche à eau. Bon allez maintenant au moins atteindre Pont de Cros, ca m’a paru interminable toutes les descentes sont des torrents de boue, quelle galère. Je me stresse pas trop à cause de l’heure car si j’arrive après la porte horaire au moins je pourrai m’arrêter J J’arrive à Pont de Cros avec 5 minutes d’avance sur la porte. Bon ben on va essayer d’aller à Levens alors. Je file tout droit, ben il est où le chemin? Je remonte la route vers le staff et là je vois Sandra qui arrive (ben kestufouderrièretoi? ) donc demi tour pour la suivre, bon ben c’était tout droit le chemin, on arrive au pont, j’enlève mon coupe vent sans manche et ouvre mon maillot et c’est parti pour le portage. La fatigue se fait sentir, j’ai des crampes horrible au pied gauche, j’essaye de taper au sol très fort avec pour la faire passer mais ca marche moyen. Sandra s’éloigne mais je monte quand même, on arrive à la déchetterie et on me dit de faire attention car il y a du verre brisé mais je reste sur le vélo comme ca si je crève j’ai une excuse pour bacher J Je crève pas, on arrive à la salle du Rivet et là Ricmo et M. Gaso m’attendent. Ca me fait plaisir de les voir!! Ricmo s’occupe de mon vélo pendant que je rempli le camel et prend du salé histoire que mon pied me laisse tranquille. Allez maintenant on va chercher la porte de plan d’Ariou, on sait jamais sur un malentendu ca peut peut être passer J’ai vraiment plus de jus, j’y vais en mode diesel mais au moins je n’ai plus mal au pied. Je réalise qu’on est enfin moins nombreux qu’avant le Pont de Cros, j’ai ce stress là en moins. Au col du Dragon je croise des têtes connues, ils me disent que Plan d’Ariou n’est pas loin. Purée, c’est jouable alors? Dans la dernière descente vers Plan d’Ariou, je lâche les freins et retrouve le plaisir de la descente que j’ai si peu eu aujourd’hui. J’arrive avec 8 minutes d’avance sur la porte horaire. Contre toute attente je vais arriver au bout!! La montée vers Aspremont se fait tranquillement, puis portage jusqu’au chauve, j’avance doucement mais j’avance. Arrive le travers du Chauve, pff ca glisse, j’aime pas ca. Puis zongo, avec le stress je crampe à nouveau au pied, alors je descend tout à pied L J’arrive à la route, je croise Georges sur sa moto qui m’indique le chemin vers la jungle. Je tente le début sur le vélo mais j’ai trop mal aux cuisses pour rester sur le vélo maintenant, je descend le reste à pieds. Je pense mon calvaire fini mais quand je vois les raidillons à franchir plein de gadoue glissante je réalise que j’ai pas fini d’en baver. Le pompon est atteint avec une espèce de traversée de rivière avec 3 branches méga glissantes en guise de pont. J’ai du perdre 15 minutes à franchir ce truc, les larmes aux yeux, ca y est je suis arrivée au bout de moi-même. Et enfin j’arrive sur le bitume, quelques quidams surpris de me voir encore en course m’encouragent. Je suis les flèches qui longent le paillon puis un peu avant Acropolis, plus rien… M**de c’est par où la mer? Je téléphone à zhom qui me dit qu’ils sont en train de tout ranger à l’arrivée et qu’il n’y a plus de chronométrage. Quoi? Ca doit être un cauchemar et je vais bientôt me réveiller, oui c’est ca. Il me propose de venir me chercher à l’Acropolis en voiture mais je refuse, j’ai pas fait tout ca pour m’arrêter à 10 minutes de l’arrivée, même s’il n’y a plus personne. Je demande 10 fois mon chemin et fini par trouver la prom, puis zhom à coté de la camionnette du staff. J’imaginais pas une arrivée aussi intimiste mais ca y est c’est fait. Cyril me colle le stiker finisher. Ouf, merci d’être encore là. Un jeune homme me récupère mon dossard et me dit qu’il m’a noté mon chronométrage. Yes!!
Ca fait bizarre, j’ai largement atteint mon but de la journée mais je suis pas contente. Je pensais vraiment me transcender en descente ce jour là et j’ai l’impression d’avoir été plus nulle que jamais. Donc OK j’ai été au bout mais si c’est descendre les ¾ à pieds quel intérêt? Hier je me disais plus jamais mais je m’étais déjà dit ca après mon 1er marathon en novembre dernier et au final j’en ai fait un 2e en avril (le marathon de Paris) et j’ai pris un plaisir immense avec un objectif + modeste et en réalisant un bien meilleur temps. Donc peut être que je referai une Trans sans me focaliser sur les portes mais juste avec objectif de me détendre en descente et de faire au moins 95% des descentes sur le vélo (bon s’il fait sec ca sera bien plus facile aussi).
Faf
L’année dernière j’avais dit:”Pas une autre TransV dans ces conditions, si c’est pour finir à l’arrache ça n’en vaut pas la peine”. Et bien curieusement si, ça en valait la peine. Même si cela me doit de pouvoir à peine marcher.
Bien sur je suis parti trop vite, comme l’année dernière et les crampes m’ont assaillit pratiquement au même moment, c.a.d au Col d’Andrion:”Et m* c’est repartit pour 10h avec les crampes?”. Mais bon je me console en me disant que j’ai vécu un moment singulier sur ce travers des Deux Caires enneigé! Incroyable! Il s’est même mis à neiger. Je n’en reviens pas encore. Et cette descente du col d’Andrion? J’ai pris un pied énorme. A fond dans les torrents, c’est là qu’il y a le grip!
C’est à peu peu près là que s’arrête la “course” pour moi. Le reste ne sera que souffrance. Impossible d’attaquer dans les descentes n’y de pédaler quand ça monte trop. Le pied quoi . A Utelle, en montant vers la Madone, je me fait passer par une cohorte de Transiste. Ce n’est pas le classement qui me préoccupe mais tout cela confirme que je ne suis pas dans le rythme. J’enchaîne les chutes plus ou moins graves dont une pas loin des marnes de Pont de Cros où Jean me récupère dans le ravin. On s’est croisé un peu avant à la Madone avec Hervé qui l’assiste (merci pour le coup de main Hervé). Il a l’air en forme.
Bref, j’ai pris un coup à la hanche droite. Là je boite. Puis c’est au tour de la cheville gauche…Mais comment je vais faire pour le portage de Levens? Au final ne trouvant pas de réponse à mes questions, et bien je l’ai fait! Et a ne pas en douter les encouragements de ma petite femme à Pont de Cros y sont pour beaucoup.
Au ravito du rivet c’est Alex que je retrouve. Il m’a doublé dans le portage de la décheterie. Lui aussi a l’air en forme! A ce moment là je me dit qu’au final il y a des chances que je finisse. En effet une bonne partie du parcours a été raccourci à cause des conditions météo. Mais j’ai toujours le souvenir des 20 bornes en solo entre Aspremont et Nice. Mais dans la descente de Colla Bassa je me détent et retrouve un peu de sensations. Ca sent la fin et je sais qu’Alex n’est pas loin derrière et Jean pas loin devant, sûrement en train de nettoyer son vélo pour la nième fois. A plan d’Ariou je donne rendez-vous à ma femme à Nice! Mais je vois Alex qui se fait la malle, il ne sait pas encore qu’il ne pourra plus être mis hors course: On est finisher! Une grosse TV de ouf qui finira comme une randonnée entre pôtes du club. Et ça aussi, ça en valait la peine.
Jean
Remy: 70, 8h27 (Performer)
Alex: 409, 11h55 (Explorer)
Faf/Jean : 416/417 , 12h00 (Challenger)
Fabienne: 445, 12h42 (Feminine)
Finisher/Participants: 445 sur environ 600 partants (et un peu plus de 700 inscrits)
Merci à Seb M pour les photos
XXXPPPDRRRR 😀 !!! La tête de Fabienne avec le sens interdit 😀 on dirait Bourvil 😀 ! ENORME !!! Merci Faf et SeB elles sont superbe tes photos.
Enjoy !
Alex! On ne se moque pas! Mais j’avoue marrant quand même…LOL