Les paillons, c’est bon
Dimanche 17 Février, 9h30, on se retrouve à 3 à l’Escarène: Renaud, PY et Fluo. Il fait plutôt frais, d’un côté ciel bleu, de l’autre des gros nuages, on verra bien. C’est parti pour faire la même boucle que Philippe et Joëlle 10 jours plus tôt (cf le blog).
Après 200 mètres, on attaque la piste, la terre colle aux pneus et au détour d’un virage, …. de la neige. Ah bah mince alors, si à même pas 400m d’altitude on est déjà dans la neige, ça va compliquer le bouzin. Bon au mois on arrive à pédaler, sans trop galérer en restant bien droit sur le vélo. Sans s’en rendre compte immédiatement, on rate une bifurcation.
Comme j’aime pas faire demi tour, je propose de prendre le sentier que l’on est sensé descendre un peu plus tard pour rejoindre Berre les Alpes. Ça nous fera une reco…
Au début ça semble plutôt sympa à descendre puis après un petit portage bien gras (on a 10cm de boue sous les semelles), la neige est omniprésente sur le sentier, à flanc et un peu exposé. Ça parait glissant et bien chiant à descendre alors comme je connais un peu le coin, j’opte pour changer la sortie avant que les 2 autres ne me maudissent définitivement.
On finit ce sentier le portage jusqu’à Berre où on en profite pour faire une pause où je peux expliquer mon parcours alternatif. Personne n’émet d’opposition alors c’est parti. On file par la route jusqu’au départ du sentier qui parcours les fameuses dalles. Dans les conditions du jour, ça glisse plus que jamais alors on fait un peu gaffe mais c’est super sympa (ca doit être top au sec). On en profite pour faire quelques photos d’autant que le soleil commence à percer.
En bas des dalles, on file le Plan de Linea (sous Coaraze), d’abord par une descente courte mais bien ludique avec une enfilade de virages (dommage que ca soit sous 5cm de flotte mais c’est quand même très sympa) puis un travers mounta cala.
Avant d’attaquer le dernière difficulté de cette étape, on décide de faire la pause sandwich. Ca tombe bien puisque moi et Renaud sommes chargés comme des mules de bouffe. On sort nos gros sandwichs de queutchi et nos salades de walou. En fait seul Fluo à de quoi se sustenter alors on le regardera se goinfrer puisqu’il ne nous lâchera même pas une miette.
Quelques nuages commencent à faire leur apparition alors on se hâte de repartir (les ventres gargouillant et affamer pour moi et Renaud) et d’attaquer le portage vers la baisse de la Croix. La neige est encore une fois bien présente jusqu’à la baisse mais heureusement l’autre versant est comme prévu mieux orienté.
Cette descente est comme dans mes souvenirs super ludique, y a 1 ou 2 passages un peu plus compliqués mais ça reste du top moumoutte mais encore une fois c’est super gras. Un petit bout de piste enneigée où nous (moi et Renaud) laisseront nos dernières forces (sous le regard de Fluo frais et pimpant mangeant les restes de son couscous du midi) nous amène à un petit bout de descente encore une fois super ludique.
Un dernier travers enneigé (où la concentration sera maximale pour éviter la glissade fatale dans le ravin) nous ramène à l’Escarène. Renaud finira en rampant et moi à genoux pendant que Fluo gobe ses pains aux chocolat.
Au final, à part que Fluo est une raclure qui partage pas sa bouffe, on a parcouru 19.55km et à peu près 700m de D+ (pas loins des chiffres du topo initial).
Nos vélos ont finit couvert d’un truc marron et gluant que j’ai rarement vu depuis que je suis sur la cote d’azur mais qui je crois s’appelle boue dans d’autres contrées où ce phénomène est plus courant.
Quelques photos: Gallerie
La sortie était très boueuse, mais les descentes étaient au top ! Il m’a bien fallut 10min pour nettoyer le vélo au jet d’eau…
J’ai double mon budget nettoyage habituel. 2 euros y sont passes cette fois.
Mais il fallait bien ca.