Des patous en pagaille, des arbres en travers du chemin, des sentiers qui tabassent…welcome in the Var
9h00 du matin, MONS fait encore la grasse mat’ mais pourtant ça s’active déjà du coté du parking. Malgré les 4 petits degrés mesurées au niveau du lac de St Cassien, ici on frôle déjà les 11. Le ciel est bien dégagé, cela augure donc une bonne journée “popol”.
Notre dernière expérience Varoise ayant peut être effrayé certains, c’est en solo que je commence à faire tourner les manivelles pour la première montée de la journée (solo…pas vraiment car Fluo sera bien sur de la partie). 1h00 de piste forestière montante expo plein sud pour atteindre le plateau de Bliauge et le début de la première descente.
Ça roule bien, ca roule vite (10 minutes…le VTT est un sport ingrat), ca tabasse bien et tout passe sur le vélo sauf les sequoias tombés au travers du sentier comme il est de coutume dans le département.
Avant de rejoindre la seconde montée, je traverse une propriété et me fait courser par 2 patous (les 2 autres étant dans un enclo à proximité). Deuxième montée en sous bois (40 min), alternance de portage/poussette/pédallage et de patous chassés à coup de gadins pour arriver à la Colle.
La descente sur le pont romain d’Escragnolles tape plus que la précédente et j’utilise quasi tout le débattement de la fourche ce qui est assez notable pour être souligné. Dés lors le but est de rejoindre la cascade de Clars mais cela nécessite de passer sur un sentier longeant un troupeau de moutons et ses 2 patous aux aguets. Finalement, ils ne me diront pas grand chose à l’inverse de 3 chiens de race inconnu qui essaieront de me croquer le mollet, la combinaison d’une solide défense au moyen du vélo et d’une attaque précise au moyen d’une tuile trouvée sur le sol me permet de m’en sortir sans problème et j’arrive même à m’enfuir avant que le proprio alerté par le bruit de casse de la tuile en question n’arrive.
Après une brève descente pour passer à gué le ruisseau alimenté par la cascade de Clars et je repars pour un long portage afin de remonté au plateau de la Colle. 12h20, il commence à faire faim mais je remonte sur le vélo pour rallier le sommet de Louquier par une piste/chemin bien bien raide.
Un petite pause au soleil avec vu plein sud de La baie de Cannes à celle de St Tropez et au Nord du Lachens à la montagne de Thiey et je repars pour une bonne descente en plein soleil au mileu des rocher puis en sous bois pleine de pif-paf su lit de feuille qui s’apparente plus à de la glisse.
Une petite montée plus tard et je me retrouve sur le sentier pris à l’aller qui passe bien mieux en descente. Une bonne voir romaine, des grosses marches qui tabassent, personne de rencontré mis à part le patou déjà vu à l’aller et je poursuis par l’ultime descente de la journée dans la veine des précédentes. La remontée au village se fait par le même sentier qu’emprunté en novembre et c’est 6 h00 après mon départ que je rejoins le parking.
“Riders” in the Var: Julien S et Fluo.
38 Km, 1330 D+, 6h00 dont 5h00 de roulage.
La trace.
PS: c’est quand même super chiant de devoir craindre pour sa vie à chaque fois que l’on rencontre des patous et autres chiens vindicatifs non attachés et qui vous attaquent sur des sentiers ouvert à la circulation publique. Qui plus est quand il n’y pas de troupeaux en vue et que vous êtes descendu du vélo. Je comprends bien qu’ils fassent leur boulot mais c’est assez régulier que des randonneurs se fassent mordre dans le coin.
Bouh! C’est pas prudent de rouler tout seul! Je peux te le dire ça m’arrive souvent! Lol!
Excellent ! Les choses peuvent être pires : Fluo ne t’accompagne pas, vous vous perdez (classique aussi dans le Var), un buisson mal élagué arrache un dérailleur, …
Allez, la semaine prochaine, il y a encore de bonnes chances que l’on propose dimanche, venez tous les deux ;).
CR sympa, belles photos.
Ah, l’est où le Fluo, pas vu sur les photos ??? Il s’est fait embarqué par les patous ? ;-D
Un indice traduisant sa présence se trouve sur une des photos.
A vous de chercher.
Huuuum, 2ème photo, le sac à dos avec un machin vert ?
Banco !!!
Mais un peu de respect STP, car le machin vert est un vêtement d’un gout très raffiné que le monde entier m’envie.