Seul au monde…

Les états d’âme d’un vététiste solitaire, qui raconte ce que nous avons tous vécu au moins une fois : une sortie en groupe de un. C’est dur, c’est terrible, c’est poignant, et ça ne risque heureusement pas d’arriver chez nous ! Enfin… Ah? On me fait signe qu’il est de notre club ! Zut, on n’est donc pas infaillibles 🙂

Ce matin, j’ai joué le remake du film avec Tom Hanks : Seul au monde.

David n’est pas venu (il m’avait prévenu) alors je suis parti dans la nature en solitaire. Personne de qui se moquer, à qui parler de ma dernière expérience culinaire (Moulin de Mougins : extraordinaire), personne pour se foutre de ma gueule car j’ai posé pieds à terre sur un faux plat, pas un seul sergent chef pour me dire « on y va » dès que j’arrive, pas de bonbon, pas de photo, pas de compte-rendu, pas de discussion super engagée sur le pneu X ou Y ou encore sur la dernière fourche machin…

Bref, comme j’avais pas emmené le ballon (voir le film), j’ai parlé aux arbres : les plus bavards sont les chênes lièges, j’en ai coupé deux (je sors toujours avec une tronçonneuse) car ils me soulaient. 2h30 de VTT (j’ai fait le lac de l’écureuil par la dent de l’ours qui est donnée pour 3h30, donc autant dire que je suis pas une tafiole) à mon rythme, à dire bonjour à tous les vieux avec sac à dos que je croisais. J’ai mal aux jambes, donc cet après midi : sieste.

Faut revenir les gens du club, car un club tout seul… c’est chiant !

Vinphine

NB : porte mal son nom cette balade : pas vu un seul écureuil (je pensais en voir dans le lac en train de se baigner mais en fait elle doit être trop froide) et pas d’ours (assez rares dans le département).