Plus besoin de neurones avec le robot cycliste
On connait l’aptitude de certains descendeurs ou freeriders à déconnecter leur derniers neurones pour aborder des obstacles à des vitesses ou des hauteurs que la morale réprouve. Les Japonais, eux, prennent le problème à l’envers. Ils créent un robot cycliste : Le Murata Seisaku-kun, ou Murata boy de Murata Manufacturing.
Et que les trialistes se tiennent bien, ce truc peut rouler à 3km/h sur une poutre de 2 cm de large sans tomber, et il peut même le faire à reculon ! Tout ça commandé par un bête PC wifisé.
Ca peut faire sourire. Mais pour ceux qui se souviennent de leurs premiers coups de pédales sans les roulettes avec le papa transpirant qui court derrière pour nous épargner un beau bleu et ne pas nous dégoûter d’entrée des joies simples et infinies de la bicyclette, on imagine le nombre de capteurs et de réflexes associés qui doivent être mis en oeuvre pour faire tenir et rouler en équilibre ce tas de plastique et d’électronique.
Evidemment, les esprits moqueurs diront que ce robot existe déjà, qu’il est de marque Californienne et qu’il a déjà gagné six fois le Tour de France, mais je doute que son concurrent Japonais marche à l’EPO 😉
Pour ceux qui voudraient comprendre ce qui pousse autant les Japonais à investir massivement (et culturellement) dans la robotique, je leur conseille vivement la lecture des billets voyageurs de Jean-Michel Billaut, conseiller à la mairie de Pau, la première ville cablée en très haut débit.
et y nous on pas encore fait le robot qui dépanne le blog du club a la place du pierrot ???
Y a du laisser aller …
Bah, ça reviendrait à faire un robot pour dépanner ou reprogrammer une machine, on serait plus très loin d’un monde à la Georges Orwell! (pour ceux qui ne suivent pas régulièrement, le blog était dans un trou noir pendant 48h. Merci le support OVH)