Argentina, sorcières, chataîgners et agrifolios
1er mai 2005. 5 descentes pour 4O km, 4300m négatifs, et 20 bikers, des Frappazuréens endurçis, une poignée d’AS Cagnois et quelques évadés du sud-ouest, réunis l’espace d’un week-end pour certains, et d’une journée pour d’autres à la mecque Italienne du Freeride.
Allez. C’est mon troisième compte-rendu Argentinesque (avec le premier, et le deuxième) alors je vais pas vous en remettre une couche avec tous ses superlatifs de rigueur tandis que la concurrence attaque sur tous les fronts avec Zack, Patrick et Gilou ! A la place, j’ai fait du commentaire photographique. Ca change.
“Alors, tu t’es lâché Robin ?” “Bah non, j’étais coinçé derrière Cyril !”
Ah, si, quand même, il faisait vachement beau, et la machine à chlorophyle tournait à plein régime tandis que nous arpentions des sentiers plus ou moins encombrés de feuilles et de branches, encore recouverts par la neige deux semaines plus tôt (ça y est, encore le bucolique de rigueur, c’est d’un rasoir…)
Et puis y’avait aussi la daube d’escargots du samedi soir ! Celle-là je vous la recommande. Bien mieux que le sanglier plus commun. Et le vin. Sa robe était rouge myrtille avec un goût de fruits rouges très pronconcé. Mais je ne m’avancerai pas sur sa teneur en alcool (tiens, on parle plus de vtt, ni de nature flamboyante ?).
Gilou et Marmotte ayant leur chambre juste au-dessus de la notre, un rapide test de suspensions avant l’apéro ont justifié une intervention préventive pour prohiber tout rodage pendant la nuit (eh, faut pas déconner).
Sandrine nous avait prévenu : “Quand Robin est pas réveillé, il dit que des conneries…” On confirme…
A Molini di Triora, la cloche du village sonne ses coups toutes les heures, plus un petit pour les demi-heures, tandis que le curé rappelle ses ouailles dès sept heures du matin le dimanche (oui mais je supporte pas les boules quies).
Il y avait dans ce groupe une ambiance de franche et saine camaraderie, du genre fun, bigarrée, limite scouts. La prochaine fois il nous faudrait au moins un casse-c…, un râleur, une chieuse et un kakou “que de la gueule”, sans quoi on finirait presque par s’ennuyer ! 😉
C’est décidé, je vais changer mes vieux pneux de crosseux pour de la grosse section, parce que deux pincements après des réceptions de sauts, certes plus ou moins contrôlées, c’est assez (ça c’est envoyé, eh !).
“Ma roue avant a ripé sur une crotte !” Serge expliquant la raison de son premier vol au-dessus d’un ravin de plusieurs mètres, juste retenu par un roncier.
Serge est en baisse de forme avec son Ancillotank, toutes ses tentatives de “base jump” on lamentablement échoué, retenu au-dessus du vide par quelques ronciers ou arbustes velcro (et ça c’est complètement dommage Serge).
Les filles, c’est plus ce que c’était. Avant elles attendaient sagement leurs hommes fourbus en se racontant leur version perso des “feux de l’amour“, maintenant elles nous suivent en envoyant du lourd dans les sous-bois… (tsss, même plus tranquilles).
A la dernière je me suis dit : “Tiens, je vais faire une bonne vidéo dans le passage pericoloso de l’agrifolio.” Je dégaine prestement l’APN, chope le passage de Susie, et j’attend. Merde, y’en a un qui a du se prendre une boite ou se mettre une roue en huit. Au bout d’un quart d’heure, un léger doute m’assaille et je poursuis la descente… Z’étaient tous à m’attendre un peu plus bas (quel boulet je fais).
On descend certes, mais c’est pas des vacances ! D’ailleurs, tous n’ont pas eu le courage de faire la cinquième et dernière, et les échos du lundi sont assez unanîmes, du nord-ouest au sud-ouest (en évitant la Corse) on est casssééés !
Et le roman photo sur SophiaOutdoor !
Effectivement, ça met longtemps a se diluer le vin italien 🙂
C’est achement bien aussi le commentaire photographique 🙂
super !
C’est vraiment toujours des supers commentaires, des photos superbes, bien prises … bref … je suis jaloux… ça fait du bien de se replonger dans ce super WE !
Argentina Bike
… lacher de FreeRideux en Italie Quand 20 spads en manque de descente emmènent leurs cavaliers sur les singles italiens, ça sent l’arsouille, le frac, la sueur et le bonheur. Le troupeau Beaucoup de monde, du Frappa, de l’AS Cagnes, du Toulou