Mons – St Cassien, une reco navette de la Bigreen
Le 27 février 2005. 38km, +550m et -1350m, avec Susie, Marielle, Sandrine, Robin, Gilou, Didier, Pierre et Serge… enfin au début.
Le gars Gilou, qui dégaine le compte-rendu photo plus vite que son ombre, nous a déjà narré de sa verve échevelée et toute ensmilée, ce que fut le contenu épique de cette rando navette, vendue je le rappelle, pour un petit 20 km très descendant !
A ma décharge, je ne possède pas tous ces logiciels de cartographie GPS qui vous calculent entre un point A et un point B, distance, dénivellée, portages, présence de neige ou non, et temps de parcours pauses comprises. Que nenni. C’est avec mon vieux double décimètre d’écolier et ma règle de 3 (question piège : combien mesure 500m sur une carte au 1:25000e ?) que j’avais tenté d’évaluer la distance du jour afin d’attirer le chaland à venir tester la meilleure partie de la Bigreen. Ou la Big Grin comme dit le Gilou, mais sans les Bigrinois, qui, durant la dite rando organisée par Sir Edwards, empruntent ce parcours par centaines, en passant souvent à pied dans les meilleures portions descendantes (enfin sauf Barrel et Bruni cette année 😉 ), et roulant 65 km durant, avec pas mal de piste sur la fin, dans la quête éperdue du graal final : la géante paëlla ! Oh, mais c’est surtout parce que ça devait faire ma dixième participation, alors il vient un moment où la foule en vtt devient plus un boulet qu’un catalyseur…
Beau temps sec et froid. On s’en sortira mieux que l’armada sept jours après qui a du batailler parait-il dans la neige ou la boue selon l’exposition, et éviter quelques singles descendants pourtant de fort belle facture. Pour témoin cette petite vidéo (avi 4 Mo) où Robin et Susie croisent le fer dans un petit enchainement bien techos des familles. Très courte sortie pour Serge qui avale sa patte de dérailleur à la force du jarret dès la première montée (zut, je m’aperçois avoir oublié de notifier qu’il risquait d’y avoir quelques montées…). Le pauvre adepte de la guigne (au lait) a du s’en retourner en monovitesse par le bitûme deux heures durant, car sa voiture était évidemment à l’arrivée du parcours !
La Bigreen, c’est quand même mieux entre potes et potesses, et d’ailleurs la prochaine fois, on se fera une paëlla au retour !
Un joli passage à la roche taillée et quelques singles bien sympathiques, pas mal d’hésitation du GPS à neurones (copyright Gilou) sur la carte avec le tracé GPS récupéré depuis le site de Cyril. Et en étudiant les variantes, il y aurait surement encore moyen d’optimiser la qualité de ce parcours. Par contre, excellent timing comme on les aime avec une arrivée au pied du Tanneron, et donc aux voitures, pile poil à l’instant où la neige se met à tomber. A sept gus et autant de biclous, merci à Didier et son Kangoo (avec une rime pareille, ça vaut une bonne pub Renault non ?). Le lendemain, la côte d’azur sera blanche…
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