Auvare – Puget Théniers
Rando navette de 22km, 900m+ et 1600m- avec 7 motivé(e)s pour aller rouler dans la neige (un peu) et surtout (re)découvrir une fameuse descente (désormais interdite) entre le plateau de Dina et la vallée du Var : “Susie, Sabrina, Mako, Eric, Fabien, Pascal (et Whisky) et moye”. Eric me dit avant de démarrer : “Houla ! si le Varois vient, on va brasser de la neige et finir à la frontale !” Eh bien même pas… ou à peine.
Donc navette jusqu’à Auvare où on se met presque en t-shirt à 1100m alors que Fabien a noté -8°c en bas vers Puget…on descend quelques marches dans les ruelles désertes du bled… certains se boitent d’entrée sur une plaque de verglas, puis c’est Eric qui galère avec sa chaine dans les premiers mètres de poussette, on l’attend un peu, puis au bout de quelques minutes, Mako conclut, lapidaire : “z’avez bien fait de l’virer c’président…” 😉
Le groupe repart pour faire une variante du sentier du facteur qui s’avère finalement assez intéressante malgré toutes ces pierres qui roulent… y’a du virage et de l’épingle malgré le droit dans la pente de la carte. On rejoint alors la piste qui monte tranquillement au col de Mairola entre les éclats de rire du Varois-qui-cherche-son-chien, une crevaison de Mako -tain plus jamais d’Hutchinson- et une discussion pépère avec un chasseur.
Courte pause déjeuner au col avant d’attaquer le morceau de poussette dans la neige : Pascal jubile, il a préparé ses guêtres, on va bouffer de la neige… 😉 Eh bien dommage car un quad est monté jusqu’en haut en laissant 2 empreintes relativement pratiques : une pour le spad, l’autre pour les pieds… On atteint assez rapidement le col de Barbenière (1477m), la température est presque douce au soleil alors que les entrées maritimes bouchent le littoral, le silence absolu, la montagne quoi ! Au nord on distingue bien le dôme du Barrot : ‘tain on pourrait presque se faire un Valberg-Guillaumes en hiver…
On attaque le morceau de choix de la journée : -1100m. Au début en suivant la crête et le GR510, c’est une succession de passages plus ou moins enneigés, souvent quelques cailloux secs au départ, puis prise d’élan pour passer dans la poudreuse. On essaie plusieurs techniques avec plus ou moins de réussite. La neige amortit bien les gamelles. On pensait galèrer et finalement on se marre bien, “Fabien” un peu moins sans les freins… 😉
Enfin c’est la descente (désormais interdite) après une courte remontée et là c’est que du single et de l’épingle à gogo parfois pas donnée du tout (vive les vélos courts). Malgré la végétation qui repousse, le tapis de pommes de pin et quelques arbres morts, ce sentier est magnifique et mériterait qu’on y retourne pour finir le nettoyage. Après une longue section technique et lente, le final est rapide, petit tirage de bourre qui se termine dans le jardin des “proprios” absents ce jour là. Retour sur Puget par un sentier/piste, le contraste de température est saisissant, ça caille !
Bon j’arrête là, c’est bien assez long, y’a eu au moins 3 photographes, je compte sur vous pour les images.
David
Merci David pour ce CR détaillé et pour nous avoir proposé cette belle sortie avec des passages inédits à refaire.
Personnellement j’ai covoituré avec Suzie ce qui a rendu la journée encore plus sympa.
A noter le passage de Pascal, dit le Varois. Il a même dit qu’il pensait revenir au club cette année. Pour les nouveaux, sachez que c’est lui qui nous a fait découvrir une bonne partie des itinéraires du club, au temps où les guides vtt étaient bien rares. Autre particularité, c’est un solitaire ; du coup de temps en temps on le perd, mais l’essentiel est qu’on le retrouve !
Dans les épingles, il faut encore louer les prouesses de notre nouveau Président qui n’hésite pas à se jeter à l’intérieur quand l’angle est trop fermé et que tu ne comprends pas comment ça pourrait passer.
Je suis assez étonné des 965 m de montée annoncés par Mako, par contre les 1600 m – m’étonne moins. Si c’est vrai, un grand bravo à Sabrina qui a certainement battu son record de positif !
Un super temps, de vrais paysages de montagne, des sentiers variés, une ambiance extra (avec Mako au moins on est sûr d’une chose, on va se marrer), à refaire 🙂
eric